Cette semaine, et pour la première fois dans Femmes d’art, nous parlons photographie. Mon invitée de la semaine n’est autre que Cécile Schall, la fondatrice et directrice de la foire de photographie contemporaine Fotofever.
J’ai pris conscience très tard de l’invisibilité des femmes dans la photographie. Il y a quelques années, lors de la projection du film « Objectif femmes », j’ai réalisé que je ne connaissais pas la plupart de celles qui étaient mentionnées. Cela a été un vrai choc, une prise de conscience.

Fotofever, c’est une foire née il y a 9 ans, et qui s’est construite pleine de promesses pour la jeune création face à un marché qui ne la mettait pas assez en avant.
Personnellement, et vous l’avez sans doute remarqué, je suis moins amatrice de photographie que de peinture. Mais justement, j’avais envie d’en savoir plus sur un domaine que je ne connais pas très bien.
D’autant que j’ai été très intriguée par le parcours de vie et entrepreneurial de Cécile Schall. Elle est la petite fille de Roger Schall, un photographe réputé du milieu du XXème siècle, qui est notamment célèbre pour avoir photographié Paris la nuit sous l’occupation nazie. Cécile a aussi un père photographe. Alors, vous vous en doutez, elle est née avec une pellicule dans la main… Et pourtant, elle a choisi de faire des études de marketing et de communication, avant d’être vite rattrapée par ses premières amours, à savoir l’art et la photographie.
L’autre chose qui m’a intriguée, c’est l’intérêt de Cécile, et de la foire Fotofever pour la représentation des femmes artistes. Il faut savoir que Fotofever a atteint la parité totale dans les artistes présentés l’année dernière. J’ai donc eu envie de savoir comment cela avait été possible et par quels moyens.
Pour moi, la photographie est un art innovant, pionnier, qui peut faire l’objet d’une créativité sans borne. Une image peut être recomposée, triturée, collée, découpée, numériquement ou physiquement. C’est une palette d’outils sans limite.
Dans cet épisode, Cécile Schall raconte comment, avec son équipe, elle a fait face au confinement. Elle me parle aussi de son enfance, dans la lignée d’une famille de photographes. Cécile revient également sur l’aspect entrepreneurial de son parcours, avec le lancement de la foire en 2011, ses enjeux et ses difficultés. Elle me parle aussi de trois femmes qui l’ont beaucoup inspirée, dont une galeriste, une collectionneuse, et une artiste. Je ne vous en dis pas plus, le reste est dans l’épisode.
Bonne écoute !
Pour en savoir plus sur Fotofever : www.fotofever.com
Sur le même thème
Épisode #55 – Avec Graciela Iturbide, photographe
Cette semaine, c’est l’une des plus grandes photographes mexicaines que je reçois dans le podcast : Graciela Iturbide. Si ce nom est peu connu en France, Graciela Iturbide est pourtant un monument de la photographie, connue notamment pour avoir immortalisé les traditions des communautés indigènes et la vie quotidienne de son pays, le Mexique...
Épisode #54 – Avec Béatrice Bissara, artiste pluridisciplinaire
Cette semaine, je vous emmène à la rencontre de Béatrice Bissara. Béatrice Bissara est artiste pluridisciplinaire. Longtemps, à cause de la pression qui l’entourait, notamment familiale, elle s’est sentie interdite de créer, jusqu’au jour où elle a eu un flash, comme elle le raconte dans cet épisode, qui lui a presque imposé son destin, celui de devenir artiste...
Épisode #53 – Avec Charlotte Ketabi-Lebard, galeriste, fondatrice de Ketabi Projects
Cette semaine, je reçois Charlotte Ketabi-Lebard, fondatrice de la galerie Ketabi Projects.
Vous la connaissez peut-être déjà, car je l’avais interviewée dans le numéro #0 du Magazine Femmes d’art, paru en octobre dernier et que vous pouvez toujours lire sur le site internet de Femmes d'art...
0 commentaires